Lire l’histoire de Kierra
J’ai découvert que j’avais un SOPK à l’âge de 15 ans. J’ai dû passer des examens sur mes ovaires et ils ont constaté la présence de kystes. Ils ont également effectué des analyses de sang qui ont permis de déterminer que je souffrais de déficiences thyroïdiennes et de différents déséquilibres qui étaient des marqueurs du SOPK. J’ai l’impression d’être dans une bonne situation, mais il y a toujours des semaines où je suis vraiment ballonnée ou où mes dernières règles ont duré 13 jours. C’est un véritable fardeau pour vous, car vous avez l’impression de faire tant de choses et que ça ne marche pas. Il faut vraiment prendre les choses au fur et à mesure, semaine par semaine, parfois jour par jour. Je dirais qu’il faut être patient et doux avec soi-même parce qu’il y aura une grande stigmatisation autour de cette maladie, les gens pensant qu’on peut la guérir. Mais vous devez comprendre qu’il s’agit d’un diagnostic tellement unique que vous allez devoir trouver ce qui convient à votre corps. Ce qui fonctionne pour quelqu’un d’autre peut ne pas fonctionner pour vous. C’est pourquoi vous devez établir une nouvelle relation avec vous-même et écouter votre corps. Le SOPK est pour moi un super pouvoir, parce que vous êtes devenue et vous êtes une personne tellement forte qu’elle est capable de traverser cela tous les jours tout en étant heureuse et en atteignant tous les objectifs qu’elle veut atteindre.
– Kierra
Patient atteint de SOPK