Autres conditions de santé liées au SOPK

Dre. Karen Desrosiers

Avant de parler des autres maladies qui peut être associées, j’aime expliquer la pathophysiologie, les qu’est ce qui se passe en hormonale qui explique les problèmes ou les signes qu’on voit.

Quand on parle pas de physiologie, y a deux gros phénomènes qui se passent quand on a une augmentation des hormones mâles, mais aussi une augmentation de l’insuline. Et le tout vient d’un problème génétique lié avec les habitudes de vie. Si vous avez une augmentation des androgènes à ce moment là, on va voir les symptômes cliniques comme les hirsutisme, l’acné, la perte de cheveux aussi, une augmentation des lipides et l’anovulation. Quand on parle de l’insuline, l’augmentation d’insuline peut créer le diabète ou l’intolérance au glucose. Toutes les problèmes métaboliques, maladies cardio vasculaires et aussi de l’anovulation et ça affecte par la suite toute la santé mentale des patients. Des patientes qui peuvent avoir un problème d’estime de soi, des problèmes de dépression, anxiété aussi, des problèmes troubles alimentaires tels que anorexie et boulimie.

Donc je trouvais important d’expliquer pour que puisse puissiez comprendre après ça les maladies qui y sont reliées. Si on commence avec le diabète, 60 à 70 % des patients va avoir une intolérance au glucose. Il y a quatre fois plus de risque d’avoir de chance d’avoir le diabète chez une patiente qui a des ovaires polykystique au Canada. Les lipides sont aussi augmentés d’environ 70 % des patients. Quand on combine l’obésité, l’augmentation des lipids, de l’augmentation du glucose et la haute pression, on a ce qu’on appelle le syndrome métabolique, qui est peut être présent dans 43 à 46 % des patients. C’est un syndrome important parce que ça augmente vraiment les risques de maladies cardio vasculaire. Le risque de maladies cardio vasculaires est augmenté en partie avec toutes les autres maladies comme le diabète et l’insuline. Mais aussi, votre médecin va vous demander votre activité physique, le tabac ou si vous vapoter, l’alcool, l’histoire familiale. Que ça peut jouer aussi sur les risques de maladies cardiovasculaires.

Des comorbidité qu’on appelle qu’on veut absolument éliminer, c’est le cancer de l’utérus. Ou vous pouvez avoir des saignements qui vont être abondants et qui vont être pendant des semaines et des semaines quand vous commencez à saigner. Je vais expliquer pourquoi. Je vais expliquer pourquoi. Quand vous avez un cycle menstruel, la première portion votre œstrogèneen augmente beaucoup. Ça prépare la couche où l’embryon va s’implanter au point de l’utérus. Cette couche, on l’appelle l’endomètre. Donc elle s’épaissit avec l’aide l’œstrogène. Et quand vous avez l’ovulation, la progestérone ça stabilise cette couche.

Et s’il y a grossesse, elle va demeurer. La progestérone continue à être sécrétée jusqu’à temps que le placenta prenne la charge. Et si vous n’avez pas de grossesse, la progestérone va diminuer et ça va créer ce qu’on appelle un segment de retrait dans allez perdre cette couche là et c’est ça que vous avez comme menstruations. S’il n’y a pas de progestérone, vous avez toujours une stimulation constante de cette cause l’endomètre et à un moment donné, ça devient épais et non contrôlé. Ça se met à saigner de façon irrégulière, ça peut saigner constamment et ça peut être très abundant. Aussi, à force de proliférer, on peut avoir des cellules anormales qui peuvent devenir jusqu’à du cancer de l’utérus. Si il y a le moindre doute et le médecin doit vraiment avoir un doute léger et investiguer à ce moment là, on investigue en ayant quelques cellules de cette couche de l’endomètre qu’on envoie faire analyser en pathologie et être certain qu’il n’y a pas d’anomalies. Si vous avez des saignements très irréguliers abondance vous souffrez d’obésité ou que vous avez une histoire familiale et autre, ça serait des indications de procéder à ce test. Il y a six fois plus de risque de cancer l’utérus chez les patients qui ont les ovaires polykystique, et c’est souvent plus avant la ménopause. Normalement, quand ça l’utérus c’est plus après la ménopausej’aime souvent faire une analogie avec la pelouse. C’est un petit rien, mais aime faire souvent l’analogie avec la pelouse. Si vous avez la pelouse et vous vous mettez du fertilisant sans arrêt, le fertilisant serait comme l’œstrogène. Ça va pousser, ça va pousser, ça va pousser. Éventuellement, on peut avoir des cellules anormales ou des mauvaises herbes. Et quand la progestérone diminue et que vous avez un segment de retrait, c’est comme si vous passez la tondeuse sur votre pelouse et que vous enlevez toute la couche et que vous recommencez à neuf.

Share this Story:

More videos with Dr. Desrosiers

Mal nommer du SOPK

Découvrez pourquoi le SOPK ne devrait pas être appelé syndrome des ovaires polykystiques en regardant cette vidéo avec le Dre. Karen Desrosiers, gynécologue-obstétricienne. (0:43 min)

Modifications du mode de vie et SOPK

Les changements de mode de vie peuvent constituer un moyen utile de gérer les symptômes du SOPK. Le Dr Desrosiers partage. (1:28 min)

Contraceptifs oraux et SOPK

Lorsqu'il s'agit de gérer le SOPK, il est important de tenir compte des circonstances individuelles. (3:31 min)